Sites radioactifs en France

Bauzot

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière en travaux souterrains (1950-1957) et sur lequel a été établi entre 1958 et 1969 un dépôt de déchets industriels de faible activité. Ce dépôt représente un tas de 6 mètres de hauteur, constitué de plusieurs niveaux de fûts métalliques de 100 et 200 litres, recouverts individuellement par 50 à 70 cm de stériles de la mine. Ce dépôt occupe une surface au sol de 8 000 m2, correspondant à un tonnage de 80 000 tonnes. - Exploitation d'une petite mine à ciel ouvert en 1984-1985. - Remblayage de la mine, suivi du réaménagement du site et du stockage : mise en place au-dessus des fûts d'une couche de matériau imperméable compacte de 50 cm d'épaisseur, puis d'une couche de terre végétale de 60 cm d'épaisseur. - Site clôturé.

Bertholène

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1977-1994) et sur lequel étaient implantées des installations de lixiviation en stalles avec fixation de l'uranium sur résines (1984-1995). - Installations démantelées ; site clôturé, en cours de réaménagement (première phase achevée). - Station de traitement des eaux rénovée en 2015/2016.

Bessines-sur-Gartempe

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (mine du Brugeaud, 1955-1972) et sur lequel étaient implantées une usine de traitement de minerais (1958-1993) et des installations de lixiviation en tas (1964-1993). - Installations démantelées. - Station de traitement des eaux. - Site réaménagé / Second vie du site : Etablissement de Bessines sur Gartempe incluant les fonctions supports, le CIM, AREVA Med, l'entreposage U3O8 et la direction AMF

Fanay

Mine d'uranium

- Site de la Division Minière de La Crouzille, exploité par le CEA puis la COGEMA (1953-1992) et ayant reçu, début 1971, des fûts vides écrasés provenant de l'usine du Bouchet (Essonne) et qui avaient contenu du minerai d'uranium et de thorium (uranothorianite). - Site réaménagé. - Station de traitement des eaux, implantée à Augères ; transfert périodique des boues pour stockage sur le site de Bessines-sur-Gartempe (cf. fiche LIM 3 - § 3 e).

Gueugnon

Mine d'uranium

- Site sur lequel étaient implantées une usine de traitement de minerais et de pré-concentrés d'uranium (1955-1980) ainsi que des installations de lixiviation en stalles (exploitées entre 1961 et 1968). - Installations démantelées en 1980-1981. - Bassins de stockage recouverts de matériaux inertes et revégétalisés, berges confortées et rechargées. - Site clôturé.

Jouac

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert (1978-1987) et en travaux souterrains (mine du Bernardan, 1983-2001) et sur lequel étaient implantées des installations expérimentales de lixiviation en tas (1978-1987) ainsi qu'une usine de traitement de minerais (1979-2001). - L'exploitation du gisement a cessé le 30 mai 2001 ; l'usine de traitement a été arrêtée fin décembre 2001, puis démantelée. - Station de traitement des eaux. - Site réaménagé. Projet d'implantation de panneaux photovoltaïques

L'écapière

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1952-1990) et sur lequel étaient implantées une usine de traitement de minerais (1957-1991) ainsi que des installations de lixiviation en tas (1967-1991). - Installations démantelées ; site réaménagé. Panneaux photovoltaïques en fonctionnement + Projet de nouveaux panneaux sur l'ICPE. - Station de traitement des eaux.

La Commanderie

Mine d'uranium

- Site de la Division Minière de Vendée ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1955-1991) et sur lequel étaient implantées des installations de lixiviation en tas (1967-1976). - Site réaménagé / Second vie : panneaux photovoltaïque sur verses à stériles + utilisation de l'eau de la MCO pour l'irrigation

Le Cellier

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1956-1988) et sur lequel étaient implantées des installations de lixiviation en tas (1965-1977) ainsi qu'une usine de traitement de minerais (1977-1990). - Installations démantelées ; site réaménagé et clôturé. - Station de traitement des eaux.

Les Bois Noirs Limouzat

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1954-1980) et sur lequel était implantée une usine de traitement de minerais (1960-1980). - Installations démantelées en 1981 et démolies en 2006 ; site réaménagé. - Station de traitement des eaux.

Lodève

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert et en travaux souterrains (1978-1997) et sur lequel était implantée une usine de traitement de minerais (1981-1997). - Installations démantelées ; site réaménagé. - 2nd vie du site : panneaux photovoltaïques / le PRAE : zone artisanale en développement. - Station de traitement des eaux.

Margnac

Mine d'uranium

De 1946 à 1970, le CEA a exploité au Bouchet une installation de traitement de minerais d'uranium et de thorium. Un terrain annexe extérieur à l'installation, d'une superficie de 1,8 ha et dénommé « site CEA d'Itteville », a servi : - de dépôt de résidus de traitement de minerai, jusqu'en 1956, - de bassin de décantation des boues contenues dans les effluents de l'usine, jusqu'en 1971. Ce terrain a été réhabilité en 1993 par la mise en place d'une couverture d'argile. Il sera assaini lorsque l'exutoire pour les terres radifères sera ouvert. 100 carottages de 6 mètres de profondeur ont été réalisés en 2007-2008 afin de connaître les tonnages de déchets FA-VL et TFA et leur répartition qui est très hétérogène. Les quantités de déchets FA-VL et de déchets TFA sont actuellement estimées respectivement à 12 000 tonnes et 28 000 tonnes.

Rophin

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet de travaux miniers souterrains (1949-1955) et sur lequel était implantée une usine de traitement de minerais utilisant un procédé de gravimétrie-flottation sans attaque sulfurique (1950-1955). - Installations démantelées ; bassins de stockage drainés, recouverts de terre végétale et plantés de résineux. - Plate-forme de stockage du minerai couverte de produits stériles. - Site réaménagé et clôturé.

Saint-Pierre-du-Cantal

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert (1958-1981) et sur lequel étaient implantées une usine de traitement de minerais et de concentration d'uranium utilisant un procédé par résines en pulpes (1977-1985) ainsi que des installations de lixiviation en stalles (1977-1985). - Installations démantelées. - Site réaménagé - Travaux d'assainissement radiologique des parcelles du lotissement communal avec mis en stock des produits sur le site clôturé (juillet 2010)

Teufelsloch

Mine d'uranium

- Site ayant fait l'objet de travaux miniers de recherche (1954-1958) et sur lequel ont été effectués, entre 1961 et 1963, des essais de traitement de minerais par lixiviation en tas. - Installations démantelées en 1980. - Site réaménagé et cloturé.

Centrale nucléaire Cattenom

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs de 1300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1986.

Centrale nucléaire de Belleville

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1 300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1987.

Centrale nucléaire de Blayais

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs de 910 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1981.

Centrale nucléaire de Brennilis (en démantèlement)

Centrale nucléaire

Ancien réacteur nucléaire de la filière « eau lourde » (modérateur : eau lourde ; fluide caloporteur : CO2 sous pression), d'une puissance de 70 MWe et qui fonctionnait à l'uranium légèrement enrichi ; divergence du réacteur fin 1966. La centrale des Monts d'Arrée, exploitée par le CEA, a été couplée au réseau en juillet 1967. Le réacteur a été arrêté définitivement en juillet 1985. Depuis septembre 2000, l'exploitant est EDF.L'installation est en cours de démantèlement au niveau 2.

Centrale nucléaire de Bugey

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs REP de 900 à 920 Mwe en service. Premier couplage au réseau en 1978. Magasin interrégional du Bugey (MIR) autorisé le 15/06/1978.

Centrale nucléaire de Chinon

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs REP de 900 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1982. Magasin interrégional de Chinon (MIR) autorisé le 02/03/1978. LIDEC (ICPE)

Centrale nucléaire de Chooz

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1 450 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1996.

Centrale nucléaire de Civaux

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1450 MWe en service. Le premier réacteur est couplé au réseau en 1997, le second en mars 2000.

Centrale nucléaire de Creys-Malville (en démantèlement)

Centrale nucléaire

Réacteur nucléaire à neutrons rapides (RNR) de 1 200 MWe appelé couramment Superphénix. Premier couplage au réseau en 1986. Sortie du réseau en février 1998, actuellement en phase de déconstruction.

Centrale nucléaire de Cruas-Meysse

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs de 880 Mwe en service. Premier couplage au réseau en 1983.

Centrale nucléaire de Dampierre

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs nucléaires REP de 890 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1980.

Centrale nucléaire de Fessenheim

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 880 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1977.

Centrale nucléaire de Flamanville

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires de 1300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1985.

Centrale nucléaire de Golfech

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1990.

Centrale nucléaire de Gravelines

Centrale nucléaire

Six réacteurs nucléaires REP de 910 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1980. Conformément à la réglementation, les activités radiologiques pour ce site ne sont déclarées que tous les trois ans à partir de l’édition 2018 de l’Inventaire national.

Centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine

Centrale nucléaire

Deux réacteurs de 1300 MWe en service. Premier couplage en 1987.

Centrale nucléaire de Paluel

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs nucléaires REP de 1300 Mwe en service. Premier couplage au réseau en 1984.

Centrale nucléaire de Penly

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1 300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1990 Conformément à la réglementation, les activités radiologiques pour ce site ne sont déclarées que tous les trois ans à partir de l’édition 2018 de l’Inventaire national.

Centrale nucléaire de Saint-Alban

Centrale nucléaire

Deux réacteurs nucléaires REP de 1 300 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1985.

Centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux

Centrale nucléaire

Deux réacteurs (B1 et B2) REP de 900 Mwe en service. Premier couplage au réseau en 1981.

Centrale nucléaire du Tricastin

Centrale nucléaire

Quatre réacteurs de 915 MWe en service. Premier couplage au réseau en 1980.

La Hague

Usine de retraitement

Les déchets conditionnés dans l'usine de traitement de La Hague sont : - soit les déchets directement issus des combustibles usés qui y sont traités (produits de fission, structures des assemblages de combustibles), - soit les déchets liés à l'exploitation des usines UP2 800 et UP3, - soit ceux issus des opérations de MAD DEM et/ou RCD de l'usine UP2 400.

La Ribière

Usine de retraitement

- Site ayant fait l'objet d'une exploitation minière à ciel ouvert (1959-1984) et sur lequel étaient implantées des installations de lixiviation en stalles avec fixation de l'uranium sur résines (1982-1985). - Installations démantelées ; site réaménagé et clôturé.

Malvesi

Usine de retraitement

L'usine de conversion est en exploitation depuis 1959 et transforme des concentrés d'uranium naturel provenant des usines de concentration en UF4 (tétrafluorure d'uranium). L'usine de conversion traite actuellement environ 14 000 tonnes d'uranium par an et produit environ 6 m3 d'effluents liquides par tonne d'uranium traitée. Les déchets désignés sur cette fiche sont des déchets technologiques et d'exploitation issus de l'usine, contaminés par de l'uranium naturel en attente d'expédition. Les résidus mis en bassins de lagunage" font l'objet d'une description sur la fiche LAR 5.

Marcoule

Usine de retraitement

Réacteur nucléaire surgénérateur d'une puissance de 250 MWe, dont la divergence et le premier couplage au réseau ont eu lieu en 1973. Prototype de la filière « surgénérateur ». Le réacteur Phénix a été utilisé comme outil de recherche sur le volet séparation / transmutation" de la loi de programme relative à la gestion durable des matières et des déchets radioactifs du 28 juin 2006. La production a été arrêtée en septembre 2009. Le décret de démantèlement a été publié en juin 2016. Laboratoire d'études et d'analyses Les déchets conditionnés dans l'usine de traitement UP1 de Marcoule (arrêtée depuis 1997) regroupent d'une part les déchets directement issus des combustibles usés qui y ont été traités (produits de fission, structures des assemblages de combustibles), et d'autre part les déchets liés à l'exploitation de l'usine, ainsi qu'aujourd'hui les déchets liés aux opérations de mise à l'arrêt et de démantèlement de l'usine. 1) Deux réacteurs de la filière UNGG mis en service respectivement en 1958 et 1959 pour produire le plutonium nécessaire à la force de dissuasion française, et arrêtés en 1980 et 1984 respectivement. Installations démantelées au niveau 2. 2) Un four de fusion de déchets métalliques FA, mis à l'arrêt fin 1995

Romans-sur-Isère

Usine de retraitement

FRAMATOME Etablissement de Romans-sur-Isere (26100) exploite deux Installations Nucléaires de Base (INB) : L'INB 98 (Ex-FBFC) dont les ateliers mettent en oeuvre de l'uranium enrichi pour la fabrication de combustible pour les centrales nucléaires de la filière REP. L'INB 63 (Ex-CERCA) dont les ateliers mettent en oeuvre de l'uranium enrichi pour fabriquer le combustible pour les réacteurs de recherche. Les radionucléides mis en oeuvre sont ceux liés à l'uranium.

CEA Fontenay-aux-Roses

Centre recherche (CEA)

1) Bâtiment 50 : Station de traitement et de conditionnement de déchets solides,en cours de démantèlement, 2) Bâtiment 91 : Entreposage de fûts de 200 litres de déchets FA et de fûts de 100 litres de déchets alpha Pu, 3) Bâtiment 54 : Ce bâtiment abrite la chaîne de caractérisation et de mesures radiologiques SANDRA B. Il est également dédié au chargement des fûts 200 litres vers le CSA et des alpha Pu pour envoi vers le CEA de Cadarache, 4) Bâtiment 10 : Installation de conditionnement de déchets solides irradiants, comprenant également une zone d'entreposage de déchets solides ou liquides en cours de caractérisation et de traitement (construit en partie à l'emplacement des fossés de l'ancien fort militaire), 5) Bâtiment 58 : Entreposage de déchets solides en puits de décroissance, en cours d'opérations de reprise et de caractérisation. Aménagement du futur Equipement de Mesure et Conditionnement des déchets Moyennement et Hautement Irradiants (MI/HI), 6) Bâtiment 95 : Entreposage de sources du Service de Radioprotection. En cours de déclassement, 7) Bâtiment 53 : Ancienne STEL de Fontenay-aux-Roses. Aménagement de la future Station de Traitement des Déchets solides pour les INB 165 et 166, 8) Bâtiment 90 : Entreposage des déchets TFA, avant expédition vers le CIRES, 10) Bâtiment 52 : Ancien laboratoire de radio-métallurgie (RM2) consacré à l'examen destructif d'échantillons d'assemblages combustibles irradiés provenant des réacteurs de la filière à neutrons rapides, ayant fonctionné de 1967 à 1982. L'assainissement est terminé ; en cours de démantèlement. 11) Bâtiment 18 : Anciennes installations de recherche du Laboratoire de chimie du plutonium (LCPu), dont les activités ont été transférées à Marcoule en 1995. Le démontage de certains équipements à l'arrêt définitif depuis 1994 (boîtes à gants...) est en cours, de même que le démantèlement de certains laboratoires. Autres installations sur le site de Fontenay-aux-Roses : - divers chantiers d'assainissement terminés (abords des bâtiments 18 et 54, canalisation HS+30, canalisation HS de l'ancien site ASN, parcelle SABINE. Évacuation des derniers colis de déchets (TFA) en cours, - installations de la Direction de la Recherche Fondamentale (recherche dans le domaine des sciences du vivant). Conformément à la réglementation, les activités radiologiques pour ce site ne sont déclarées que tous les trois ans à partir de l’édition 2018 de l’Inventaire national.

Saclay

Centre recherche (CEA)

Présentation des déchets inventoriés dans les différentes installations du site :- Installations de -* * _traitement, de caractérisation et de conditionnement de déchets solides, _Installations de traitement de conditionnement et d'entreposage de déchets liquides, _Installations en démantèlement _Réacteur expérimental en service ORPHEE _Laboratoires de recherche, _Diverses installations du Centre.