Meyrueis
France
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Description
Meyrueis, (en occitan Maruèis) est une commune française située dans le département de la Lozère en région Occitanie. Meyrueis était avant le 1er janvier 2017, la commune la plus vaste du département de la Lozère. Elle est aussi la commune située la plus au sud du département. [Source Wikipedia](https://fr.wikipedia.org/wiki/Meyrueis).
Population : 900 habitants
Superficie : 104.49 habitants
Histoire
Les traces de présence humaine remontent à la préhistoire. Village médiéval, Meyrueis possédait un château qui fut détruit au XVIIs. De nombreux vestiges à découvrir au fil des ruelles, de « la Ville» et des ponts. Le passé religieux mouvementé du village nous offre un patrimoine important: Eglise St Pierre du XVII°s. et Temple protestant du XIX°s.
Météo
23/12/2024
Min: -1.7°C / Max: 0.8°C
Humidité: 78%
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Activités - Meyrueis
1 Grand Garage Malafosse et quai du Pont-Vieux
Cet ancien atelier automobile, construit en 1927, abrita les préparatifs de la « Croisière Jaune » Citroën. Le quai du Pont-Vieux comptait jadis plusieurs tanneries artisanales. A l’origine, n’étant pas sur un axe important, ce quartier se trouvait à l’écart de la cité. Entre 1840 et 1875, le percement d’une route carrossable vers Millau par les gorges de la Jonte, bouleversa totalement les échanges économiques et sociaux. Le Pont-Vieux devint alors l’une des entrées principales de la ville.
Place Louis Xv, 48150 Meyrueis, France
2 Le Pont-Vieux et le plan du Ferradou
Le pont actuel est le quatrième établi ici depuis le Moyen Age. Au pont médiéval en dos d’âne succéda un ouvrage du 17° siècle, lui même remplacé en 1920 par un tablier métallique. Vétuste, fortement ébranlé par la très violente crue de novembre 1994, il laissa la place, en 1996 au pont contemporain. Plusieurs moulins à grain ou à foulon où l’on feutrait la laine pour les chapelleries, fonctionnaient de part et d’autre de la Jonte. Le portique en bois, appelé « Ferradou » permettait de maintenir les bœufs ou les chevaux rétifs, lors du ferrage de leurs sabots. Il a laissé son nom à la ruelle voisine.
2 Rue du Pont Vieux, 48150 Meyrueis, France
3 La Placette
Cette place occupe l’emplacement de la porte du « Pied de Ville »fermant l’enceinte. Au delà, s’ouvre le faubourg du Roudier, établi le long du « camin ferrat » qui, franchissant la Jonte sur le Pont-Vieux, grimpe vers le causse Méjean et le Gévaudan, par la « Costo roumivo ».
2 Rue de la ville, 48150 Meyrueis, France
4 Le Planet
« petite place » Un bel immeuble, très dégradé, abritait jadis la « maison commune » et le « four banal » où chaque citoyen était tenu de venir cuire son pain, moyennant une taxe municipale.
6 Place du Planet, 48150 Meyrueis, France
5 Le Temple Vieux
Vestiges du premier temple protestant, bâti avant 1580. C’était un vaste édifice quadrangulaire, entouré de deux étages de tribunes. Il pouvait accueillir près d’un millier de fidèles. Il fut rasé en 1685, lors de la Révocation de l’Edit de Nantes
3 Rue de la ville, 48150 Meyrueis, France
6 La Judarié
a tradition locale place ici le quartier juif médiéval. L’antique four de pierre, toujours utilisé par le restaurant, serait le seul témoignage tangible de l’existence de cette communauté israélite qui n’a laissé que d’infimes indices dans les archives.
3 Rue de la ville, 48150 Meyrueis, France
7 Tour de l’Horloge
Tour d’angle des remparts, reconstruite en 1568 sur des bases médiévales. Elle est surmontée d’un campanile en ferronnerie (1897) renfermant une cloche datée de 1634. L’Office de Tourisme, fondé en 1894, est installé dans la tour depuis le milieu du 20°siècle.
2 Place Sully, 48150 Meyrueis, France
8 La Porte Méjeane
En franchissant cette porte, qui doit son nom à sa situation au milieu des remparts, remarquer, à gauche, le gond de fer et l’encoche dans le mur prévue pour recevoir la barre de blocage du portail. Au pied des murailles, sur la place Sully, aménagée au 18° siècle se déroulaient le marché hebdomadaire(qui existait déjà en l’an 1033 …) et les foires. La halle reconstruite en 1897, abritait jadis les mesures officielles et le poids public, garants de la sincérité des transactions.
10 Place Sully, 48150 Meyrueis, France
9 Maison Gély de Costelongue
Demeure d’origine médiévale, appartenant toujours à la famille Gély de Costelongue. En 1620, Jean de Gély, lieutenant du Viguier Royal collecta et réunit tous les titres et actes officiels concernant la ville et la baronnie de Meyrueis. Il les transcrivit dans un registre, « le Thalamus », qui, conservé dans les archives municipales, est une mine de renseignements historiques.
18 Place Sully, 48150 Meyrueis, France
10 Maison Gély de Costelongue
Demeure d’origine médiévale, appartenant toujours à la famille Gély de Costelongue. En 1620, Jean de Gély, lieutenant du Viguier Royal collecta et réunit tous les titres et actes officiels concernant la ville et la baronnie de Meyrueis. Il les transcrivit dans un registre, « le Thalamus », qui, conservé dans les archives municipales, est une mine de renseignements historiques.
28 Rue de la ville, 48150 Meyrueis, France
11 Maison Portalier
Maison médiévale portant une inscription gravée qui pourrait être l’enseigne d’un « cabaret ». Le marché hebdomadaire et les 13 foires annuelles attirant des foules, justifiaient l’existence de nombreux cafés ou auberges (25 au 19° s.). La foire de Saint Michel, fin septembre était la plus importante de la région. Le négoce portait sur les céréales, la laine, les bestiaux, les chevaux et mulets employés au transport des marchandises vers le Languedoc et la Provence. La « St Michel »marquait aussi le terme des paiements à crédit, des contrats d’embauche des bergers et salariés ainsi que des baux de fermage.
298 Rue de la ville, 48150 Meyrueis, France
12 Maison Cavalier
Belle demeure du 18° siècle à l’élégant balcon « à la coquille »
1 Rue Saint-Blaise, 48150 Meyrueis, France
13 Maison de Thomassy
La famille de Thomassy détenait aux 18° et 19° siècles les pouvoirs municipaux. Sa fortune, assise sur le négoce (laine et soie) et sur de grands domaines agricoles sur les causses et dans la région de Montpellier, en faisait une des plus riches et des plus influentes de la contrée.
1 Rue Saint-Pierre, 48150 Meyrueis, France
14 Eglise et prieuré St Pierre
Il ne reste rien du prieuré roman, fondé en 1034 par le baron de Meyrueis. Les moines bénédictins, affiliés à la puissante abbaye de Gellone (aujourd’hui St Guilhem le Désert – Hérault) furent expulsés et les bâtiments détruits lors des Guerres de Religion du 16° siècle. Vers 1650, l’évêque de Nîmes dont la paroisse dépendait alors confia le rétablissement du culte catholique et la reconstruction de l’établissement à l’ordre des Jésuites. La vaste église consacrée en 1663, avec son couvent adjacent abritèrent dès lors une communauté de 3 prêtres chargés de ramener à foi catholique les protestants, qui constituaient alors 90% de la population. Les Pères y recevaient, en un petit collège, les fils des bonnes familles protestantes, placés là par les autorités en vue d’obtenir leur abjuration. En 1694, pour mieux encadrer les huguenots cévenols nouvellement convertis, Louis XIV créa l’évêché d’Alès. Meyrueis devint alors le siège d’un des archiprêtrés de ce nouveau diocèse. Avec la Révolution, la ville fut incorporée au nouveau département de la Lozère. La paroisse dépendra désormais de l’évêque de Mende. Par les mécanismes de la démographie, la communauté catholique s’accroît tout au long du 19° siècle, jusqu’à devenir numériquement majoritaire. En 1857, l’église est agrandie par l’adjonction d’un chœur en hémicycle, de deux chapelles latérales et d’une tribune. En 1848, un toit pyramidal en ardoise, remplaçant une terrasse à balustrade coiffe le clocher. Cette église, dédiée à St Pierre présente toutes les caractéristiques des sanctuaires de la « Contre Réforme » : la vaste nef, le chœur surélevé et largement ouvert assurent la solennité des cérémonies ; les amples volumes, les chapelles donnant directement sur l’assemblée favorisent l’audition de la prédication. A l’extérieur, ornée d’un portail à pilastres supportant un tympan courbe, l’austère façade couronnée d’un fronton triangulaire, est typique des édifices des Jésuites.
1 Place Saint-Pierre, 48150 Meyrueis, France
15 Maison de Claude Noguès
Plaque en mémoire de ce jeune meyrueisien, membre du maquis Bir Hakeim, tombé sous les balles nazies. Un autre homme du village, Jackie Fages, membre du même maquis, fut l’un des rares rescapés du combat de la Parade, le 28 mai 1944.
2 Rue Claude Nogues, 48150 Meyrueis, France
16 Esplanade André Chamson
En lui dédiant cette place et le collège public voisin, la commune a voulu rendre hommage à ce cévenol, grand écrivain et académicien, qui, sa vie durant, a entretenu de forts liens affectifs avec la cité.
2 Avenue Ea Martel, 48150 Meyrueis, France
17 Chapellerie Veyrier
C’était la plus importante des fabriques de chapeaux qui firent la fortune de la cité du 17° au début du 20° siècle. Ses feutres de laine et soie, à larges bords se vendaient dans tout le Languedoc et la Provence. Vaincue par la raréfaction de la laine (vers 1900, avec l’essor de l’industrie du roquefort, les brebis laitières supplantent les races lainières), le manque de voies de communication modernes et la généralisation de la casquette, l’activité chapelière s’éteint en 1921. En 1932, avec la fermeture de la filature du Moulin d’Ayres, la dernière à produire des draps de cadis, des couvertures et du fil à tricoter, c’est la fin de l’industrie textile dans le vallon de Meyrueis.
7 Avenue Ea Martel, 48150 Meyrueis, France
19 Temple Protestant
Dès 1797, la communauté protestante entreprend au lieu-dit « la glacière », l’édification d’un temple dans le terrain qui servait, depuis le 16° siècle, de cimetière des huguenots. Construit à l’économie, sans aide de l’Etat, ce lieu de culte ne donna jamais satisfaction. Sa dégradation rapide entraîna sa fermeture en 1829 puis sa démolition en 1836. A son emplacement, les entrepreneurs Martin et Pellet, érigèrent, suivant les plans de l’architecte Meynadier un nouvel édifice. Commencée en 1837, menée avec beaucoup de difficultés techniques, financières et administratives, la construction traîna jusqu’en 1842. Pendant cette période, pour célébrer le culte en hiver, la paroisse dut louer un local petit et insalubre. A la belle saison, les cérémonies avaient lieu en plein air, dans le cimetière attenant au chantier… Enfin, en octobre 1842, le nouveau temple fut dédicacé. Il fallut encore quelques années pour les finitions : grilles et clôture du terrain (1847), achat de la cloche (1853)…Le coût total de la construction dépassa les 30 000 francs de l’époque. Le cimetière fut désaffecté et transféré au cimetière communal en 1897. Par son espace octogonal entouré de tribunes, sa coupole lambrissée, ses vastes proportions, permettant d’accueillir plus de 500 fidèles, ce temple constitue un élément important du patrimoine protestant réformé des Cévennes et du Languedoc. Comme dans tous les lieux de culte protestants, l’intérieur est très sobre. L’espace s’organise en hémicycle, centré sur une chaire en bois de noyer dominant le pupitre du chantre. Sur la « table sainte » sont déposées une Bible ouverte tournée vers l’assemblée et une croix de bois. De part et d’autre de la chaire, des panneaux numérotés indiquent les cantiques chantés au cours du culte. Au dessous, des bancs en demi-cercle accueillaient autrefois les « anciens » et les « diacres » siégeant au « consistoire », conseil élu par les fidèles pour administrer la communauté. Le temple est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 2008.
17 Rue du Temple, 48150 Meyrueis, France
20 Moulin et maison du Commandeur
Le moulin (face à létude notariale) et le logis du Commandeur adjacent, appartenaient à l’ordre des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem (aujourd’hui appelé : Ordre de Malte). Cette commanderie, fondée au 12° siècle, possédait en ville l’hôpital avec son église St Jean ainsi que de grands domaines sur le causse Noir.
15 Rue du Commandeur, 48150 Meyrueis, France
21 Couvent Ste Marie
Abritant aujourd’hui le collège privé, cette maison a vu naître en 1804, le théologien catholique Henry Maret. Professeur en Sorbonne, il fut l’un des penseurs du courant progressiste qui conduisit l’église catholique en France à accepter le modernisme et la République.
1 Place Saint-Blaise, 48150 Meyrueis, France
22 Maison Maurin
Appelée familièrement « la Grande Maison », elle date de la fin du 17° siècle. C’était la demeure d’une famille de négociants et de propriétaires terriens .Près de là, s’étend la place du Champ de Mars, dont le nom rappelle les exercices militaires des compagnies de Dragons, en garnison à Meyrueis de 1685 à 1791. Sous le nom de « Pré Nouveau », cette place servait aussi de foirail aux bestiaux.
6 Rue du Barry, 48150 Meyrueis, France
23 Maison Joly de Morey
Demeure de notables protestants, issus d’un capitaine de Dragons qui, au temps des persécutions religieuses, avait épousé Judith Vallat de Lisside, qu’il était censé convertir au catholicisme. Subjugué par l’opiniâtre résistance de son épouse et de sa famille, il adopta lui même la religion protestante, ce qui les obligea, après une condamnation aux galères, à s’exiler à Genève.
16 Quai de la Barrière, 48150 Meyrueis, France
24 Maison de Jean Séquier
Plaque en mémoire de ce résistant meyrueisien, mort pour la liberté en déportation. Cette place, appelée familièrement « le Quai », était, hors les murs, le cœur battant de la cité. L’édification, en 1920, du Monument aux Morts des guerres mondiales, (sculpteur :Auguste Verdier, de Millau) à engendré le transfert des activités festives et commerciales vers la place Sully.
1 Rue du Rocher, 48150 Meyrueis, France
25 Grotte de Dargilan
Grotte de dargilan, 48150 Meyrueis, France
Durée: 2h
Coût: Adulte: 12,50€ Troisième age: 12,50€ Enfant: 8€ Jeune enfant: 0
Toilettes - Meyrueis
Parkings - Meyrueis
P Parking Place du Champ de Mars
2 Rue du Champ de Mars, 48150 Meyrueis, France
P Parking Avenue Edouard-Alfred Martel
8 Avenue Ea Martel, 48150 Meyrueis, France
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